Raconter des histoires, des récits d’amour, de partage, des histoires du quotidien.

En 2020, je sors diplômée d’un master en design, cherchant douloureusement ou pouvait être ma place dans ce milieu, ou dans un autre d’ailleurs. C’est un peu plus d’un an plus tard que je décide de me lancer dans ce projet un peu fou, celui de créer mes propres objets de la vie quotidienne. Quoi de plus quotidien que le bol qui accompagne vos céréales du matin, que l’assiette du déjeuner, ou que la tasse qui accompagne votre thé de début de soirée ? Ces objets que je chéris comme s’ils disaient tout des gens qui les possèdent.

Durant mes études, j’ai longuement travaillé et écrit sur les rapports étroits qui existe entre nos manières de manger et nos liens sociaux. Créer des objets qui accompagnent nos rituels était donc une manière de vouloir outiller le partage, et créer de l’émotion.

Dans mon esprit parfois borné de designer, la quête de l’objet ultime est une obsession. L’objet est porteur d’émotion, il témoigne du temps et de nos histoires, mais d’autres paramètres entrent en jeu : il est fonctionnel, pratique, durable, pensé pour devenir une évidence.

Enfin, il s’use, il se perd, se retrouve, entre dans nos habitudes, se prête, se casse et se répare. Et c’est peut-être là le plus important, il vit !